Thucydide Voyage

Non, je ne m'appelle pas Thucydide, le fameux historien grec. Et je ne me prends pas pour lui. Je me prénomme Pascal. Comme lui, j'ai la passion de l'Histoire. Ce site a pour objet de la partager.

Pour comprendre et analyser l'Histoire, se rendre sur place est essentiel. Rien ne remplace cette expérience. Chacun voyage avec ses propres objectifs, mais sans découvertes, il manque quelque chose.

J'ai donc voulu croiser mes voyages avec l'Histoire, l'Art et la Culture, pour saisir le passé des lieux traversés. Un voyage dans le temps, au plus près de ce que les acteurs du passé ont façonné.

Je ne suis pas un professionnel : ni archéologue, ni historien, ni enseignant. Mais j'aime passionnément l'Histoire et je m'y plonge dès que je le peux. À travers quelques diapositives, j'essaie simplement de transmettre ce que de vrais spécialistes ont étudié, en m'appuyant sur les images, les cartes, les œuvres.

Mon objectif : vous aider à apprécier autrement vos voyages . Si ce site peut y contribuer ne serait-ce qu'un peu, alors le pari est réussi.

Voyager, comme toutes les autres activités humaines, a un impact sur l'environnement. Pourtant, rien ne remplace la découverte sur place des sites les plus significatifs. Il ne s'agit donc pas de renoncer totalement à voyager ou à prendre l'avion, mais de faire des efforts pour limiter notre empreinte.

D'abord, on peut limiter la fréquence. Un bon voyage, c'est comme une recette culinaire : il y a le temps de la préparation, celui de la dégustation, puis celui de la digestion.

Quand on prépare, on étudie l'Histoire du lieu, les sites à visiter, les hébergements, les déplacements. Quand on déguste, on veille à ne pas dégrader les lieux, à respecter les interdictions. Quand on digère, on trie ses photos, on prépare un diaporama, on partage ses découvertes. En faisant tout cela, 2 ou 3 voyages par an suffisent souvent à remplir une année entière.

Les principaux impacts viennent des transports. L'aérien et le maritime sont les plus polluants. Ils sont parfois incontournables, mais ils n'ont pas à l'être systématiquement. La France et l'Europe regorgent de lieux chargés d'Histoire accessibles en train : accepter de prendre un peu plus de temps, c'est déjà un geste.

Viennent ensuite les choix d'hébergement. Plus on monte en gamme, plus l'empreinte environnementale augmente : grandes infrastructures, services, équipements. Sans prôner la vie sous la tente, on peut se demander de quel confort on a vraiment besoin. Les séjours chez l'habitant, lorsque ce n'est pas une industrie mais un complément de revenu, offrent souvent un impact plus raisonnable et de belles rencontres.

Enfin, il reste les compensations carbone : elles ne doivent pas servir d'excuse, mais peuvent financer des actions concrètes. De nombreux organismes calculent l'empreinte d'un voyage et proposent de soutenir des projets environnementaux.

Qui était Thucydide ?

Thucydide était un historien athénien, né vers -460 et mort entre -400 et -395, probablement assassiné. Il est l'auteur de La Guerre du Péloponnèse, récit du conflit qui opposa Athènes et Sparte entre 431 et 404 avant J.-C.

Pendant cette guerre, il voyagea à travers la Grèce, comme témoin et parfois comme acteur. Nommé stratège, il perdit une bataille en -424. Sa vie se situe entre deux moments extrêmes : la splendeur d'Athènes triomphante et le dernier quart du V^e siècle, où la cité sort exsangue et humiliée de l'occupation spartiate.

Thucydide est un produit de la démocratie athénienne : c'est parce qu'il vit dans une cité démocratique qu'il peut exercer une pensée libre et autonome. Il adopte une démarche méthodique, fondée sur l'analyse des faits et la recherche des causes profondes, en écartant le mythe et la rumeur.

Pour lui, les événements ne sont pas le résultat de l'intervention divine, mais la conséquence de lois générales qui gouvernent les hommes et les cités. Périclès prononcera d'ailleurs son oraison funèbre, signe de l'importance de Thucydide au sein de la démocratie grecque.

À ce titre, il est souvent considéré comme l'un des précurseurs de la science historique : une histoire qui observe, compare, explique, plutôt qu'elle ne raconte des légendes.